Chacun, au fil de son parcours de vie, est susceptible d’être confronté à différents moments de déstabilisation psychique, généralement nommés périodes de crise psychique.

Tout événement, même celui à priori insignifiant, peut conduire à un ébranlement tel, que la souffrance devient difficilement supportable. Ainsi, ce n’est pas la gravité d’un événement qui légitime le recours à un thérapeute mais bien la souffrance éprouvée, quelle qu’elle soit (tristesse, anxiété, douleur physique ou morale, sentiment de solitude, perte de ses repères, idées suicidaires…).

Je me suis initialement formé à la psychothérapie psychodynamique qui découle de la psychanalyse, originellement développée par S. Freud. Dans ce modèle, le psychothérapeute analyse la relation thérapeutique développée avec son/sa patient·e et utilise la compréhension de celle-ci pour l’aider à saisir son propre fonctionnement, à dénouer ses difficultés et ainsi à enrayer les répétitions (arrêter de se retrouver de manière répétée dans des situations relationnelles similaires et délétères). Finalement, l’objectif est une amélioration globale du fonctionnement psychique et l’atténuation, voire l’amendement des symptômes. Pour ce faire, le psychothérapeute assume la position dite de neutralité bienveillante qui permet au patient de projeter dans la relation thérapeutique ses propres enjeux de fonctionnement. C’est ce matériel « relationnel » qui est analysé, commenté et parfois interprété par le psychothérapeute.

Cette manière de penser la relation thérapeutique est utilisable dans différents types de prises en charge :

  • Psychothérapie psychodynamique au sens strict.
  • Psychothérapie de soutien.
  • Intervention globale lors de crise psychique.
  • Intervention psychodynamique brève en 4 séances (IPB, modèle CHUV, Lausanne).
  • Hypnose médicale et thérapeutique.
  • Et même au sein d’un traitement psychiatrique et psychothérapeutique intégré (TPPI), qui combine approche médicale et psychothérapeutique.

Les quelques notions explicatives développées ci-dessus, ne sont qu’un aperçu général de ce qu’est la psychothérapie psychodynamique. Elles mériteraient d’être développées davantage.